Malgré les bourrasques et la pluie, je suis venue à bout des 10 km du Run In Marseille!



C’est dans les conditions extrêmes qu’on reconnait les champions. Je peux donc affirmer, et l’organisateur a.s.o challenges ne me contredira pas, que les participants du Run In Marseille sont tous des champions. L’organisateur titre même « la victoire du courage! »
2Arrivée à Marseille le vendredi, j’en profite pour récupérer mon joli t shirt (j’adore l’idée du 0 en forme d’ancre) mon sac de course et mes bonbons. Situé sur le vieux port, le village est chouette, on y circule facilement, les gens sont sympas et j’ai trouvé mon nom en moins de deux minutes sur le mur des noms!
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Un dimanche sous la pluie

Le temps n’était pas au beau fixe dans la cité phocéenne. Mais, cela n’a pas empêché les 7118 coureurs de s’élancer dans les rues de Marseille avec comme objectif commun la ligne d’arrivée et le sentiment d’avoir remporté une épreuve.
Le Run In Marseille se divise en 3 épreuves adaptées à l’envie et au niveau de chacun: un marathon, un semi-marathon et un 10km. J’ai couru le 10km car je voulais voir où j’en étais depuis juin dernier (chrono de 55minutes 15).
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La valse des sacs poubelle
Le départ n’étant pas situé au même endroit que l’arrivée (et les consignes), j’ai vaillamment laissé mon joli coupe vent rose aux consignes et j’ai courageusement pris le métro en short et t-shirt avec mon petit sac poubelle en guise de coupe vent. Heureusement, la fashion police du sport ne m’a pas arrêtée. Elle aurait d’ailleurs eu trop de travail 
Il fait quand même assez froid en petites manches. Mais sous la pluie, moins on est couvert, mieux c’est. Petit échauffement, puis direction les sas de départ. Il y a assez d’espace pour bouger et les coachs nous permettent d’éviter de nous transformer en glaçons avant le départ de la course.

Perte de repères 
Ca y est c’est parti! Les cinq premiers kilomètres filent, 25 minutes 15 au cinquième kilomètre, je suis bien partie pour atteindre mes 50-52 minutes d’objectif. Puis, je ne vois plus les kilomètres, 35 minutes sur ma montre (non GPS) et toujours pas de panneau. Je commence à m’inquiéter. Surtout qu’on enchaîne quelques petites côtes. Je me dis que j’aurais du faire le trajet à pieds une fois avant pour voir comment cela se présentait…Je pense que j’ai du louper un panneau kilométrique…tout ça me fait regretter de ne pas avoir de montre connectée comme tout le monde! Je suis un peu perdue, je ne sais plus si je suis dans le rythme ou non. J’observe le paysage, c’est tout de même assez joli, dommage qu’il pleuve, mais au moins on est hydratés naturellement. Je suis d’ailleurs super contente de mon t-shirt Athlitech qui conserve la chaleur tout en ne me collant pas, car il n’y a rien de pire sous la pluie que de devoir supporter le poids d’un t-shirt qui fait ventouse avec votre peau.
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Direction la ligne d’arrivée
 Enfin, je vois le kilomètre 8. Effectivement j’ai loupé quelques panneaux. J’ai pris un peu de retard. Je continue en essayant d’allonger ma foulée pour perdre le moins de temps possible.
Puis le kilomètre 9 arrive. Ma montre indique 48 minutes 23. Je ne serai jamais arrivée pour 50 minutes, même pendant mes séances de fractionnés je mets plus de 2 minutes à faire un kilomètre. Je continue donc en essayant d’allonger encore un peu mais mes jambes sont fatiguées et ne veulent pas faire ce que je leur demande.
Finalement je passe la ligne d’arrivée en un peu plus de 53 minutes. Je suis déçue de ce chrono. Certes j’ai gagné 2 minutes par rapport à ma dernière course et plusieurs coureurs ont dit que le parcours n’était pas des plus faciles mais je n’ai pas atteint l’objectif que je m’étais fixé.

4Une recup à la plage
 Ce qui est top quand on est au bord de la mer c’est que la recup peut se faire les pieds dans l’eau. Après la course, boire suffisamment d’eau c’est obligatoire. Puis un massage d’huile à l’arnica bio Eona, une marque naturelle 100% française partenaire de l’INSEP depuis 2008, pour détendre les muscles et prévenir les éventuelles courbatures c’est vraiment merveilleux! Cette huile, qui ne laisse pas de film gras après l’application, peut aussi s’utiliser avant l’effort pour chauffer les muscles. Mais le must pour bien détendre les jambes, notamment après une petite séance de côtes c’est le gel cryo (toujours de chez Eona) qui fait un effet glaçon et soulage immédiatement. Et, petit plus non négligeable, il sent super bon. Avec ce trio de choc, je n’ai pas eu les jambes lourdes le lendemain!

Le Run In Marseille est une très jolie course. Je n’ai pas eu le temps d’observer le paysage avec attention le jour de la course mais j’y suis retournée ensuite. Marseille est une jolie ville et l’ambiance sur la course était vraiment top. Les bénévoles étaient très gentils, les ravitaillements suffisants et, à part ce petit souci de repères kilométriques, tout était parfait. Maintenant à moi de continuer l’entraînement pour battre ce chrono lors de la prochaine édition.

Bravo à nous tous et vivement l’année prochaine!