Dimanche dernier a donné le coup d’envoi de ma saison running estivale. Pour voir les choses en Grand, et soutenir la candidature de Paris aux JO 2024, j’ai pris le départ de la première édition de La Grande Course du Grand Paris.
Dimanche 21 mai, 8h15, je rejoins mes copines, mon frère et mon amoureux sur la ligne de départ de la Grande course du Grand Paris. Un 10km éco-responsable dont le parcours gomme le clivage Paris/banlieue en nous faisant partir de l’hôtel de ville pour rejoindre ensuite le stade de France. Deux lieux magnifiques et symboliques. Le tracé de la course nous a permis de découvrir un parcours inédit et sympathique qui met en avant le Grand Paris.
Un geste artistique apprécié
Au départ, pour nous motiver à galoper pendant 10km, un duo de chevaux est venu danser au milieu des coureurs pour ensuite s’élancer en nous incitant à les suivre. Une jolie façon de symboliser le lien entre la création artistique et l’effort sportif dont certaines valeurs comme le travail, la persévérance et la beauté se rejoignent.

Un joli parcours
Après un départ en fanfare nous avons rejoint la place de la république puis le bassin de la villette. Au 4e kilomètre : ravitaillement! Je n’ai pas testé les billes d’hydratation car un bénévole m’a tendu un gobelet (en carton, conscience écolo oblige) en me criant “Aller les emplaqués” (l’association pour laquelle je cours) j’ai donc été attirée par son enthousiasme! Et puis les encouragements m’ont autant reboostée que le verre d’eau car il commençait à faire assez chaud. Mais j’ai recueilli plusieurs témoignages qui m’ont assuré que cette innovation était vraiment chouette et désaltérante. A tester!
La suite du parcours s’est déroulée dans un jeu de cache cache avec le soleil. Génial ce parcours où l’ont pouvait trouver de l’ombre lorsque le soleil tapait un peu trop (pour une personne non habituée comme moi 😉 )
Tout au long du canal, une brigade fluviale vérifiait que personne ne tombait à l’eau. Le parcours était bien indiqué malgré la présence de coureurs du dimanche sur certains morceaux qui pouvaient nous faire douter de la direction à suivre, mais les bénévoles étaient là pour nous remettre dans le droit chemin.
Le stade de France
Après cette petite visite des bords du canal de l’ourcq est apparue l’arche des 10km. J’avais trop soif pour accélérer et j’avoue qu’un second petit ravitaillement en eau à cet endroit aurait vraiment été parfait!

A ce moment là, certains s’arrêtaient pour marcher, reprendre leur souffle et peaufiner leur entrée dans le stade de France. J’ai continué tranquillement en mode footing car j’avais vraiment soif. J’avoue que les derniers escaliers m’ont bien cassé les jambes mais le but se rapprochait de plus en plus, alors j’ai tenu bon. Et, enfin, après de longs couloirs est apparue la piste du stade de France. Mon frère se tenait à l’entrée et m’a encouragée, pour le dernier tour de piste et j’ai pu rejoindre tout le monde. Un peu compliqué quand même de se retrouver dans cette vague jaune fluo quand on court sans téléphone.
J’ai ensuite récupéré ma jolie médaille en bois bien méritée et ai foncé boire.
Une course qui a de l’avenir
J’ai adoré cette course et ce parcours inédit. Il fallait parfois faire attention où mettre ses pieds et s’armer de beaucoup de patience pour les consignes mais j’ai vraiment apprécié l’aspect “écolo” de la course : 1arbre planté pour chaque dossard, les gobelets en carton, le billes d’hydratation, le sac de course en papier… Sur plusieurs détails, on voit qu’un gros effort a été fait à ce niveau là et c’est vraiment un aspect important à prendre en compte pour l’avenir des courses et de la planète.
Je pense que Paris devra désormais compter sur La Grande Course du Grand Paris dans son calendrier sportif, et que l’organisation ajustera les petits couacs pour que la seconde édition de l’évènement soit encore plus spectaculaire!
Photos: Plusieurs photographes, présents sur l’évènement nous ont gracieusement offert nos clichés et m’ont permis d’illustrer une partie de cet article. Et ça c’est une autre innovation de la course qui a été plus qu’appréciée par tous les coureurs! Un grand merci à vous mesdames et messieurs les photographes.
La course en-soi était pas mal, mais beaucoup de points noirs dans l’organisation gâchent tout. Les billes d’hydratation, perso, je n’en ai même pas vu la couleur, des problèmes en terme de quantité aux ravitos, d’ailleurs un 2ème aux 10km aurait été le bienvenu vu la météo, et je ne parle même pas des consignes et des quatre pauvres toilettes qui se battaient en duel. C’est dommage car cette course était vraiment prometteuse.
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Je suis d’accord avec toi, avec la chaleur, j’étais assoiffée au 10e kilomètre, un ravitaillement supplémentaire n’aurait pas été superflu, et l’attente aux consignes était tellement loooooongue aussi bien au départ qu’à l’arrivée. Mais je pense que l’organisation saura s’adapter et faire les ajustements nécessaires pour les prochaines éditions…
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